4 Filières de culture identifiées

Cet automne, le Syndicat et ses partenaires lancent les 4 filières de cultures bas niveaux d’intrants identifiées comme les plus prometteuses sur leurs territoires ! Luzerne, méteil, légumineuses et miscanthus sont des cultures d’avenir : peu gourmandes en eau, en engrais et en produits phytosanitaires, elles sont intéressantes économiquement pour les agriculteurs !

Structurer des filières pour ces cultures, c’est pérenniser des débouchés pour les agriculteurs en mettant en relation les acteurs amont et aval de la chaîne de valeur, de la culture à la distribution en passant par la collecte et l’éventuelle transformation. Ainsi, on s’assure que les agriculteurs pionniers conservent ces cultures ayant un faible impact sur l’eau et on rend attractive ces cultures pour que d’autres agriculteurs les adoptent !

En octobre 2022, le Syndicat lançait avec les communautés de communes Porte de Drôm’Ardèche, entre Bièvre et Rhône et Bièvre Isère Communauté, une étude menée par Ceresco pour faire un état des lieux des filières bas niveau d’intrants existantes et à développer.

La luzerne et le méteil en autoconsommation pour les éleveurs. La luzerne est une plante fourragère, à petites fleurs violettes, et prisée par les éleveurs, notamment pour la production laitière, car riche en protéines. Le méteil est un mélange de céréales ou de céréales et de légumineuses, moissonnés en même temps, également destiné au fourrage. Semer différentes céréales permet de s’assurer le bon rendement d’au moins quelques-unes d’entre elles en fonction des conditions climatiques.

La luzerne en vente : la luzerne est un très bon moyen de contrôle des adventices (mauvaises herbes) ; c’est en effet une plante très couvrante qui étouffe les autres. Elle est de ce fait très utilisée en agriculture biologique. Il est proposé à des céréaliers de vendre leur luzerne à des éleveurs.

Les légumineuses (pois chiches, lentilles) : ce sont les plantes dont le fruit est une gousse et qui ont la particularité d’être très riches en protéines. Elles sont très intéressantes pour les agriculteurs, car elles ont la capacité de fixer l’azote atmosphérique sur leurs racines et ainsi elles enrichissent le sol, qui nécessite alors un moindre apport d’engrais pour ces cultures et les cultures suivantes. Pois chiches et lentilles sont destinés à la consommation humaine : en vente directe ou dans les cantines.


Par ailleurs, le Syndicat accompagne la commune d’Anneyron dans la mise en place d’une chaudière à miscanthus. Cette graminée vivace, en plus d’être bas niveau d’intrants, possède un système racinaire couvrant bien le sol et limite ainsi l’érosion tout en permettant l’infiltration de l’eau.

Cet automne, le Syndicat et ses partenaires passent à l’action : mise en place d’essais et accompagnement technique des agriculteurs, mise en relation des acteurs de la chaîne de valeur. On vous donne des nouvelles bientôt !